À l’heure où l’innovation est essen­tielle à la com­péti­tiv­ité des entre­pris­es, les proces­sus s’organisent autour d’expérimentations suc­ces­sives. Le mode itératif per­met d’analyser l’offre et de l’ajuster en per­ma­nence. Com­ment favoris­er un envi­ron­nement prop­ice à la généra­tion de nou­velles idées et à l’in­tel­li­gence col­lec­tive ? Quelques élé­ments clés

Pour rester per­for­mante, une entre­prise doit anticiper, être agile. Stim­uler la créa­tiv­ité et l’esprit d’initiative des col­lab­o­ra­teurs devient une oppor­tu­nité pour attir­er et fidélis­er les tal­ents et pro­duire de l’innovation.

L’entreprise doit inté­gr­er cette démarche à toutes les strates de la hiérarchie.

Devenir une organ­i­sa­tion apprenante implique donc de dévelop­per l’intel­li­gence col­lec­tive. C’est aus­si accepter la remise en ques­tion au sein de l’entreprise, don­ner de la flex­i­bil­ité et de l’autonomie aux col­lab­o­ra­teurs. Ce proces­sus com­plexe et long con­cerne toute la structure.

Quelles sont les car­ac­téris­tiques d’une organ­i­sa­tion apprenante ?

La résolution des problèmes comme une source d’apprentissage

Dans un envi­ron­nement de plus en plus com­plexe, la réso­lu­tion du prob­lème per­met d’apprendre de l’expérience, de l’analyser et de trou­ver des façons d’y remédi­er. La méth­ode du Lean Start­up (Build – Mea­sure – Learn) illus­tre con­crète­ment l’adap­ta­tion au marché par l’expérimentation et l’analyse des besoins clients (enquêtes ter­rain). Ain­si, la prise de risque s’en trou­ve lim­itée. Les itéra­tions per­me­t­tent d’arriver plus effi­ci­ca­ment à la con­cep­tion du pro­duit ou du ser­vice attendu.

• Des espaces et ces contextes de travail configurés pour favoriser la créativité et le travail collaboratif, la co-construction

Pou­voir pren­dre du recul sur les sit­u­a­tions de tra­vail est aus­si une manière d’apprendre et de pro­gress­er. Cela peut se man­i­fester dans un moment de bilan, un debrief sur le tra­vail effec­tué, la com­para­i­son entre les résul­tats et les attentes de départ. Les oppor­tu­nités de col­lab­o­ra­tion à plusieurs vont aus­si favoris­er la réflex­ion. Le men­tor­ing, le coach­ing peu­vent faciliter le partage des retours d’expériences et des bonnes pra­tiques. L’en­jeu étant de dévelop­per de nou­velles com­pé­tences et de dif­fuser une cul­ture com­mune via une poli­tique de com­mu­ni­ca­tion interne conséquente.

• Des outils de gestion et de valorisation de la connaissance pour capitaliser sur le savoir

Pour per­me­t­tre un développe­ment har­monieux de l’organisation basé sur l’intelligence col­lec­tive, le sys­tème de com­mu­ni­ca­tion doit être lié à la cul­ture de l’entreprise, à la vision partagée. Cha­cun doit trou­ver du sens à son impli­ca­tion dans l’entreprise, pour la men­er vers la rentabil­ité, mon­ter en com­pé­tence ou encore con­duire le change­ment. Il devient alors néces­saire d’organ­is­er la cap­i­tal­i­sa­tion et le partage du savoir de façon cohérente pour accom­pa­g­n­er les col­lab­o­ra­teurs dans leur développe­ment et con­tribuer à la mon­tée en per­for­mance de l’organisation.

Devenir une organ­i­sa­tion apprenante s’inscrit dans une approche sys­témique et dans la durée. Elle vise au déploiement de l’intelligence col­lec­tive, à l’autonomie et la respon­s­abil­i­sa­tion des col­lab­o­ra­teurs. Et ce dans le but de  mieux s’identifier à une cul­ture d’entreprise com­mune et d’en partager sa vision. Une démarche com­plexe qui mobilise toute l’organisation qui se doit de devenir agile pour rester compétitive.

Source d’inspiration : La cinquième dis­ci­pline, Peter Sen­ge, Ed. 1990